« J’aurais dû m’appeler Aïcha » : Une conférence gesticulée de Nadège de Vaulx

Quand

10 décembre 2024 
19h00 – 20h30 

Solidaires 13
29 bou­le­vard Longchamp , Marseille , 13001 
INFOS

Mardi 10 décembre, 19h, à Solidaires 13, Nadège de Vaulx jouera sa confé­rence ges­ti­cu­lée « J’aurais dû m’appeler Aïcha ». Cette soi­rée clô­tu­rera la for­ma­tion syn­di­cale « Combattre le racisme à l’école » orga­ni­sée par SUD édu­ca­tion 13, les 9 et 10 décembre.

Le spec­tacle est ouvert à toutEs. L’entrée est à prix libre.

Présentation – « Un mois avant ma nais­sance, la mère de mon père décède. La tra­di­tion veut que la pre­mière fille née après ce décès hérite du pré­nom de la défunte. Ma grand-​mère s’appelait Aïcha, elle était Algérienne. Pourtant, je m’appelle Nadège. »

Trois quart Algérienne, un quart Française. Algérienne de sang, Française de sol. Pas tout à fait Française, pas vrai­ment Algérienne. Pour les des­cen­dants d’Algérien.nes, il y a comme une zone d’ombre : une his­toire colo­niale mise sous silence, une guerre faite « d’événements », des repré­sen­ta­tions racistes et des inéga­li­tés qui per­durent. Intégrée par l’école répu­bli­caine, ber­cée par le mythe natio­nal, j’ai joué le jeu de l’intégration.

En m’assimilant, j’ai refoulé une par­tie de mon héri­tage. Je fais aujourd’hui marche arrière en pre­nant bien soin de ramas­ser un à un tous les indices et refor­mer le puzzle de mon his­toire, de notre his­toire pour mieux la déconstruire.

Alors que les débats iden­ti­taires grondent en France et qu’il y a comme une injonc­tion à choi­sir son camp, com­ment s’émanciper d’identités qu’on vou­drait nous impo­ser et trou­ver sa propre voie ?

Durée : envi­ron 1h30

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/aichaconf